Cabinet d'avocats de la Franche-Comté
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Pendarric - Haute Trahison - 27/11/1456 (Procès public en Gargote)

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Pendarric - Haute Trahison - 27/11/1456 (Procès public en Gargote) Empty Pendarric - Haute Trahison - 27/11/1456 (Procès public en Gargote)

Message  Blanca.Corvinus 27/3/2011, 13:09

Acte d'accusation
*Le Procureur regardait d'un oeil mauvais le mécréant qui osait encore respirer. Tant de gens rêvaient de le lapider, elle même en éprouvait une fichue envie. Comment diantre était-il possible de commettre tant d'infamies ?*

Votre Honneur,
Comparaît devant vous le sieur Pendarric, accusé pour Haute Trahison.
Les faits de cet homme ne sont plus à présenter, cependant il convient que je les rappelle. Aussi, cet homme a enfreint des clauses de son contrat de Gouverneur : Suivre les ordres donnés par le Capitaine des Armées et/ou par le Comte et Ne pas quitter la ville sans une double autorisation écrite et dûment signée par le Franc-Comte et le Capitaine.

Or il s'est permis de n'obéïr à aucun ordre et d'aller se promener - sans la moindre autorisation - en dehors de nos terres et d'aller occire à son aise. *ajouta-t-elle avec une pointe d'humour.*

*elle marqua une pause pendant laquelle elle scruta le visage du traître, en quête d'une éventuelle anxiété dont elle se délecterait.*

Accusé, je vous cède la parole.
Vous pouvez bien évidement - si toutefois vous en trouvez un suffisamment zélé - vous faire représenter par un avocat.

Fait ce jour, le trente et unième du mois de mars, en l'an 1457.
Première plaidoirie avocat
Le Comte écoutait les jurés. Il les regardait et essayait des le comprendre, de les connaitre. Puis il attendit, encore un peu. On avait bien fait attendre son client un moment, alors une minute de plus ou de moins cela ne changeait rien.
Puis le comte se leva et commença à plaider.

Membre de cette honorable,

Mesdames, Messieurs les jurés.
Nous sommes ici pour juger cet homme. Debenja désigna Pendarric. Nous savons tous ce qu’il a fait et si vous ne le savez pas et bien oui, il est allé se promener hors de nos frontières. Oui, mais attention mesdames et messieurs les jurés. Nous ne sommes pas ici pour juger cet acte là. Non mesdames et messieurs, nous sommes ici pour juger si oui ou non Messire Pendarric n’a pas respecté son contrat. Debenja se dirigea et regarda chacun des jurés droit dans les yeux. La seule réponse que vous devrez apporter à la fin de ce procès est : Est-ce que oui ou non Messire Pendarric n’a pas respecté son contrat.

Alors il est vrai qu’il est inscrit dans ce contrat que sans ordre doublement signé et par le Comte et par le Capitaine qu’il est strictement interdit à une armée de bouger, en effet. Mais il y est aussi inscrit que les ordres doivent être doublement signé. Hors ceci, mesdames, messieurs. Ces ordres doublements signé n’ont jamais existé.

Oui oui je l’affirme. Ces ordres doublement signé n’ont jamais existé et j’en ai la preuve par témoignage. J’ai pris la peine de contacter la Vicomtesse Lothilde. Elle n’est plus à présenter, tout le monde la connait, tout le monde sait tout ce qu’elle a fait pour la Franche-Comté. Dans le courrier que j’ai envoyé à madame la vicomtesse, je lui demandais si oui ou non elle avait reçu des ordres doublement signé lorsque la MS était liée par contrat. Et bien voici sa réponse, je vous invite a bien écouter mesdames messieurs les jurés. Je vous lis textuellement ce qu’elle m’a écrit.

Le Comte pris le courrier que lui a envoyé Lothilde et le lis à haute voix.

Non, messire...jamais.
Entre ce qui est écrit et la réalité, il y a une grande différence...en voulez-vous la preuve ?
Lorsque Pendarric est parti à Grandson, justement, le capitaine Léonin était ABSENT et n'avait donné AUCUN ordre...à personne !
J'en ai la certitude,et sans doute en revenant à l'état major, en aurai-je aussi...la PREUVE !

Debenja s’arrêta un instant.

Bien entendu, je souhaite déposer ces deux preuves au dossier.
Et l’avocat de Pendarric déposa les deux lettres sur le bureau du greffier, la première étant la lettre écrite à Lothilde, la seconde étant la réponse

Alors voila, mesdames messieurs. Nous jugeons ici Pendarric pour ne pas avoir respecté le contrat. Ah ca oui quand c’est qu’une simple personne on peut y aller et le juger.

Mais voici ce que j’affirme moi. Ce contrat n’était plus valable. Ce contrat n’était plus VALABLE et ce depuis le premier ordre apporté au gouverneur Pendarric. OUI, plus VALABLE. Car le contrat n’a pas été respecté dès le début.

Un autre point doit être débattu. Vous savez que tout ceci aurait pu être évité. Car mon client, messire Pendarric, avait déposé sa démission et cela quelques semaines avant l’incident. Est-ce que cela aurait été difficile de trouver un remplaçant ? Alors qu’après l’incident, un remplaçant a été trouvé !!

Messire Pendarric, veuillez nous donner votre version. Messire avez-vous oui ou non reçu vos ordres à chaque fois doublement signé et pas le Comte et par le Capitaine. ?

Et le comte termina sur cette question, attendis la réponse de son client et la suite du procès.

Première plaidoirie accusé
Pendarric écouta attentivement le discours de Debenja, puis c'était son tour de prendre la parole et de répondre au question de son avocat et plus tard du procureur

Il se leva, prit une grande inspiration et d'une voie calme et empreinte de vérité il prit la parole :

Gentes dames et messires membres du jury, me voici devant vous comme vous la expliqué messire Debenja pour une histoire de contrat, contrat que j'ai signé il y a fort longtemps et où j'ai continuez mon engagement de défendre le peuples Franc-comtois, voila plus de 2 an et demi que je travail à cette défense sans interruption. J'ai travailler avec beaucoup de grand hommes et de Femme de Franche-Comté, ceux qui sont à la base de la défense de notre patrie ... Pendarric soupira Et voila qu'aujourd'hui devant vous honnêtes citoyen comtois, on m'accuse d'avoir violer mon contrat de gouverneur ...

Pendarric sortit une copie du contrat et le montrant devant les juré

Contrat de défense d’un village en compagnie armée sous reconnaissance militaire du Parlement Franc-Comtois

En ce jour du 02/02/1456, en ce village de Poligny, est pris un contrat de défense sous la juridiction des lois franc-comtoises, la reconnaissance du Peuple et sous le témoignage de Katarina de la source, Baronne de Rochefort sur Nenon et Kiboki, Baronne de Villersexel, entre :

- Messire Pendarric, noble d’épée, étudiant, citoyen Franc-Comtois depuis plus d’un an.
Et :
- le Parlement Franc-Comtois, déléguant ses pouvoirs au Capitaine des armées Franc-Comtoise

Messire Pendarric s’engage à prendre la tête d’une compagnie militaire pour la défense du village de Poligny sous telles conditions :

- Ne pas prendre d'emploi si une autre armée est repérée aux portes de la ville
- Ne jamais être saoul le jour précédent un départ en mission
- Surveillance du tableau d'affichage avant de prendre un emploi ou un cours
- Prévenir une semaine à l'avance de toute retraite spirituelle
- Suivre les ordres donnés par le Capitaine des Armées et/ou par le Comte
- Ne pas quitter la ville sans une double autorisation écrite et dûment signée par le Franc-Comte et le Capitaine
- Ne pas rompre le contrat lors d'une situation de guerre

En échange de ces services, le Parlement de Franche-Comté, représenté par le Capitaine des armées, s’engage à fournir :

- Les soldats à incorporer au sein de l'armée
- L’accès aux crédits du parlement pour le recrutement des notables créateurs de PA, la paye des soldats et l'équipement en armes et nourriture
- Le soutien de la logistique de l'armée.
- Un titre de gouverneur militaire équivalent à celui de seigneur et ayant valeur de grade militaire.

- Le remboursement de toute somme déboursée. (Les sommes déboursées pour devenir Noble d'épée ne seront pas remboursées)
- Un dédommagement perçu par jour de mission, au même titre que tout militaire (22écus).
- Une explication sur la mission commanditée.

Le présent contrat vaut pour une durée indéterminée à partir de la signature et n'importe laquelle des deux partie peut y mettre un terme à tout moment, à la condition de fournir un préavis de deux semaines. Tout notable mettant ainsi fin au contrat est prié de détruire son armée pour raison de sécurité.

Tout manquement à une de ces obligations entraîne :
- Dans le cas de Messire Pendarric, une mise en procès pour Haute-Trahison
- Dans le cas du Parlement, le paiement d’une indemnité de dédommagement

Signature du Capitaine (pour le parlement), Signature du Chef de l'armée,
précédé de la mention « lu et approuvé »

Lu et approuvé
Jontas, Baron de Clairvaux-les-Lacs

Lu et approuvé
Pendarric

Témoins de cette signature
Katarina de la source, Baronne de Rochefort sur Nenon
et Kiboki, Baronne de Villersexel

Le voila, ce contrat qui ma lier à la Franche-comté pendant plus d'un ans, pendant un ans où tous les jours je défendais notre patrie, où j'était dans l'impossibilité de travailler, d'étudier et où je passais la plupart de mes nuit dans un campement loin de la femme que j'aimais ...

Pendant cette anné de service total à la Franche-Comté, en aucun cas je n'ai reçu de papier officiel recevant la double signature du Franc-comte et du capitaine, jamais un seul gouverneur ne la reçue. Et quand à désobéir au ordres cela m'aurais été difficile car comme la si bien signalé Dame Lothilde, le capitaine était absent et nos armé était livré à elles mêmes ...

voila donc ma version, et je suis donc à votre disposition pour vos question

Pendarric se rassit et attendit que le procureur prennent la parole

Contre-interrogatoire procure
Imladris reçut un parchemin lui disant sa nomination au poste de procureur et son remplacement par Rubella.

Mesdames, Messieurs, je suis le nouveau procureur. Je descend du perchoir et je vais vous posez les questions.

Désolé pour ce contre temps mais au moins, il se tourna vers messire Pendarric, vous aurez un procès plus juste vu que j'étais membre du conseil au moment des faits.

J'aurais deux questions à vous poser messire avant d'appeler à la barre mes témoins.
Vous dites que vous n'avez jamais au grand jamais reçu de doubles ordres de la part du capitaine et du franc comte ? Est-ce exact ? Mais alors, il sourit vous n'avez pas non plus reçu de doubles ordres pour aller devant les murs de Grandson ?
Le contrat est clair :
Messire Pendarric s’engage à prendre la tête d’une compagnie militaire pour la défense du village de Poligny sous telles conditions :
...
- Suivre les ordres donnés par le Capitaine des Armées et/ou par le Comte
- Ne pas quitter la ville sans une double autorisation écrite et dûment signée par le Franc-Comte et le Capitaine
Vous n'aviez aucun ordres, vous l'avez dit vous même ! Et vous êtes aller devant les murs de Grandson sans ordre !

Maintenant, il est vrai que vous aviez démissionné mais... La démission n'a jamais été actée par le Capitaine à cette époque et que vous étiez donc toujours sous contrat ! Qu'avez vous à répondre de ces deux manquements ?

[hrp]Il est clair que ce n'est pas cohérent de changer de juge et de proc en cours de procès mais c'est pour faciliter l'IG et au moins le perso de Pendarric sera jugé plus justement par les jurés et le juge[/hrp]

Intervention de la juge Rubella
Les élections du nouveau Conseil Comtal avaient un peu perturbé le bon déroulement du procès, et la Cour de Justice se retrouvait avec de nouveaux acteurs.

La toute nouvelle Juge, vêtue comme à l'acoutumée de blanc immaculé, pris place à coté du Greffier, comptant sur son expérience pour l'aider à diriger la chambre.

Constatant qu'un brouhahas s'élevait dans la salle à la suite de la plaidoirie de l'avocat, plusieurs personnes manifestant de l'incompréhension ou de l'étonnement, elle profita de la brève interruption causée par l'entrée du Capitaine Monmouth pour intervenir.

Sire Léonin... soyez remercié de vous être déplacé afin de nous apporter votre éclairage. Nous vous appelerons à témoigner lorsque le moment sera venu.

Dames et sires... A moins que notre Procureur n'y ait à redire, je vous prie de vous souvenir des paroles de l'Avocat de la Défense : Nous ne sommes pas ici pour juger de l'invasion de l'Helvétie par l'armée du Gouverneur Pendarric, et de ses conséquences, ce procès ayant déjà eu lieu, pour le meilleur ou le pire, mais de l'application de la clause de Trahison concernant le non respect des termes de son contrat de Gouverneur de Franche-Comté.

Elle respira profondément, étonnée d'avoir pu terminer une phrase aussi longue sans s'emmêler, puis reprit :

Sire Pendarric... veuillez à présent répondre aux questions du Procureur, je vous prie.

Réponse de l'accusé
Pendarric observa le changement de procureur et de juge, puis se fit interrogé par le procureur Imladris ... c'est question était farfelue surtout qu'il y avais déjà répondu, il attendit que le procureur ai fini son intervention puis il se leva et prit la parole

Messire Imladris, repondre à vos 2 question vas être simple tout d'abord:
Vous dites que vous n'avez jamais au grand jamais reçu de doubles ordres de la part du capitaine et du franc comte ? Est-ce exact ? Mais alors, il sourit vous n'avez pas non plus reçu de doubles ordres pour aller devant les murs de Grandson ?
Messire, comme vous le dites je n'ai pas reçu l'ordre de partir mais je n'ai pas non plus reçu l'ordre de rester ...
Maintenant, il est vrai que vous aviez démissionné mais... La démission n'a jamais été actée par le Capitaine à cette époque et que vous étiez donc toujours sous contrat ! Qu'avez vous à répondre de ces deux manquements ?
Le capitaine n'est pas obliger de valider la démission, comme stipulé sur le contrat il me suffisait de poser mon préavis, passez ce délai mon contrat est tout logiquement casser ... tenez regardez ce paragraphe, cela est écrit noir sur blanc

Pendarric pointa du doigt le passage concerné sur le contrat
Le présent contrat vaut pour une durée indéterminée à partir de la signature et n'importe laquelle des deux partie peut y mettre un terme à tout moment, à la condition de fournir un préavis de deux semaines.
Pendarric ayant répondu au question du procureur, resta debout bien droit attendant d'éventuelle nouvelle question avant de laisser sa place au différents témoins

Imladris a écrit:Imladris se leva et répondit au juge.

Honorable Juge, Messire Pendarric vient de toucher deux points importants qui me permettent de passer aux questionnements des témoins. Pour ma part, je souhaite appeler Messire Leonin à la barre.

Il se tourna vers Debenja.

Maître, souhaitez vous interroger une nouvelle fois votre client ?

Debenja a écrit:Le Comte sourit à l'arrivée de Madame le Juge.

Il écouta ensuite l'audition de son client. Après la question du procureur il répondit.

Pour l'instant, je n'ai point de question messire le procureur, mais je me réserve le droit de rappeler mon client par la suite si besoin est.

Témoin 1, ex-Capitaine Léonin de Monmouth
Léonin était toujours à sa place, à écouter et à regarder ce qu'il se passait. Mais pourtant, depuis quelques minutes l'ennui commençait à pointer largement. Insensiblement, sa tête dodelinait et penchait largement en avant. Pourtant, il connaissait ce type de procès, lui qui avait été Procureur il avait été obligé d'en mener à son terme un que son prédécesseur avait été incapable de finir et après lequel un arriviste avait essayé de lui piquer sa place, une fois l'épine retirée du pied. Finalement cet arriviste avait plutôt bien tourné ... Quoique ... Sa fin de règne a été mouvementée ... Il pensait à défaut de pouvoir dire son ressenti.

Soudain, il entendit son nom et sursauta. Il se leva et se rendit doucement à la barre. Lui qui depuis longtemps soignait sa personne. Militaire, il coupait court ses cheveux et veiller à rester glabre en permanence. Mais aujourd'hui, après des moment difficiles, il se laissait aller. Il avait les cheveux longs, tombant presque sur ses épaules et il avait une barbe d'une semaine. Son habillement se limitait à de grosses bottes avec des habits rustres mais solides surmontés d'une grande cape marron.

Il arriva à la place qui devrait être la sienne et posa sa main sur la barre devant lui, comme pour se tenir à elle. D'une voix normale et plate :

Madame le Juge, Monsieur le Procureur, Monsieur le Greffier, Mesdames et Messieurs les Jurés me voici. Je suis prêt à répondre au mieux à vos questions ...

Interrogatoire procure
Imladris salua Leonin qu'il connaissait depuis fort longtemps. Il dit alors.

Merci messire d'être venu pour répondre à nos questions. La Franche-Comté vous ai reconnaissante pour cela. Vous pouvez vous installer et nous aider à faire la lumière sur cette triste affaire.

Il reprit son souffle et poursuivit.

Vous étiez capitaine général de Franche-Comté au moment des faits commis par le sieur Pendarric. Je vais maintenant vous poser des questions qu'aussi bien la défense, les jurés et madame le juge aimeraient entendre.

Il se rapprocha du témoin et posa enfin ses questions.

Messire, pourriez-vous nous dire exactement quand le gouverneur Pendarric a démissionné et mis fin à son contrat par rapport aux évènements de Grandson ?

Pourriez-vous nous dire si vous aviez donné des ordres pour qu'il quitte la ville de Pontarlier ? Quand le gouverneur Pendarric a signé son contrat a-t-il eu des ordres clairs d'aller et rester à Pontarlier (ou à un autre moment) ?

En tant que Capitaine Général au moment des faits, comment avez-vous réagit aux faits et quelles mesures avez vous prise ?

Merci messire de vos réponses.

Il alla s'assoir en attendant les réponses et le contre interrogatoire de messire Debenja.

Léonin a écrit:Le Procureur le remercia d'être venu. Honnêtement, il avait pas envie de venir, mais il s'est forcé malgré tout, malgré son dégout actuel, il le faisait pour la vérité ou du moins pour essayer.

Il s'éclaircit la voix.

Je suis venu pour dire ce dont je me souviens et aider au mieux la Justice, Monsieur le Procureur. Les faits datent maintenant de presque 6 mois et depuis soit mes archives ont été brûlées, soit mes accès à l'armée et aux bureaux où certains éléments qui auraient pu éclaircir l'affaire ne me sont plus disponibles.
Je vais m'efforcer de vous répondre au mieux ...

Imladris s'approcha de lui pour poser ses questions. Léonin tourna la tête en sa direction pour l'entendre. Il écouta avec attention chaque question posée, et essaya de se remémorer chaque chose, chaque jour qui s'était écoulé avant et après ce jour fatidique. Il savait qu'il ne pourrait pas répondre avec certitude à chacune, mais il allait tenter du moins.

Monsieur le Procureur ... Vous me posez beaucoup de questions en même temps ... Je vais essayer de vous y répondre le plus clairement possible.

Quelques secondes pour se remémorer le tout.

D'après mes souvenirs du moment, Messire Pendarric m'a parlé de sa volonté de démissionner. Par contre, je n'ai pas souvenir d'avoir reçu une demande officielle, je l'avoue. Je suis allé lui parler pour lui demander comment il voulait procéder et surtout c'est à ce moment-là que sont intervenus des évènements proches de nos frontières qui m'ont amené à repousser sa démission effective. Je lui avais parlé et il m'avait semblé être tout à fait d'accord. Donc de fait, je pense que le contrat n'était pas réellement rompu au moment où il a quitté Pontarlier pour Grandson. Il avait en outre un certain nombre de soldats Franc-Comtois dans les rangs de son armée.

Pour les secondes questions, celles où vous parlez des ordres, je vais les regrouper pour donner le déroulement.
Il se trouvait le dimanche à Dole. Je lui ai donné comme ordre de se rendre directement et le plus rapidement possible à Pontarlier car j'avais des informations qui me semblaient suffisamment sérieuses pour que j'envoie cette armée dans cette ville-là. Arrivé en ville il y est resté quelques jours et ensuite il est parti à Grandson. Je l'ai appris que le matin comme tout le monde.

Sur le moment il a fallu que je réagisse le plus rapidement possible. Je ne savais pas ce que voulais faire Messire Pendarric, j'ai donc le plus rapidement possible enlevé l'accréditation du Comté à son armée puis ensuite donné les ordres aux soldats présents dans l'armée de la quitter le plus rapidement possible. Je craignais que l'armée de Grandson ne sorte ou que Pendarric donne l'ordre de l'assaut et c'était le seul moyen dont j'avais à ma disposition pour protéger les soldats d'être blessés ou tués, avec le risque qu'ils soient mis en procès. J'ai ensuite organisé un rapatriement par groupes quand j'ai été certain qu'ils pourraient rentrer sans être ennuyés.
Il s'est avéré par la suite que j'ai fait une erreur vu que Pendarric a pris de lui-même la décision de rentrer avec les quelques membres présents encore dans son armée. Mais je ne suis pas certain qu'il aurait agi de même si tous les soldats étaient restés avec lui.

Il resta la main posée sur la barre devant lui droit et fier malgré son apparence pas très engageante.

Contre-interrogatoire défense
Debenja a écrit:Le Comte écoutait le témoignage de l’ancien capitaine. A la fin du témoignage, l’avocat de Penda se leva et posa ses questions à l’ancien capitaine.

Messire Léonin, sachez que la démission de mon client n’a pas été qu’un ouïe dire. Elle a belle et bien été dépose dans le bureau prévu pour. Je ne peux apporter cette preuve ici devant vous car malheureusement, je n’ai pas accès à ce bureau. Mais la parole de mon client me suffit, et si l’on va consulter les registres de l’armée, je suis sur que nous pourrons la retrouver.

Vous avez dit messire, que vous aviez donné l’ordre au gouverneur de quitter Dole afin de se rendre vers Pontarlier. Se sont vos mots. Mais dans le contrat, il est bien indiqué ceci : Ne pas quitter la ville sans une double autorisation écrite et dûment signée par le Franc-Comte et le Capitaine. Hors cette autorisation du Franc Comte, jamais mon client ne l’a reçu. D’ailleurs comme je l’ai signalé par avant. Jamais autorisation doublement signée n’a été envoyé a aucune de nos armées. Mais dans ce cas, si mon client n’avait pas suivit les ordres du capitaine nous serions une fois de plus dans la même situation que nous connaissons actuellement.

Vous dites, messires que vous n’étiez pas au courant du coup de folie de mon client, à savoir quitter Pontarlier et donc ainsi rompre le contrat, c’est bien de cela qu’on l’accuse ici. Et bien messire, moi-même j’ai été invité à l’époque par mon client en ses bureaux. Oui les bureaux qu’il occupait lorsqu’il était gouverneur, les bureaux de son armée. Et en cette soirée là, j’ai entendu le coup de gueule de mon client, disant qu’il allait quitter la ville. Et oui, il y avait énormément de personnes informées de cela. Et il aurait donc été possible de lui demander de revenir sur sa décision et ainsi éviter le départ de la ville.

Quand un système laisse à désirer, il faut revoir le système.

Je n’ai pas d’autres questions votre honneur.

Et le comte retourna à sa place

Léonin avait écouté le discours de l'avocat. Comme il s'en doutait, on lui ferait porter le chapeau, complètement. Cela confirmait encore plus son dégout accumulé depuis quelque temps.

Maitre,
Je vois que vous essayez de me faire porter le chapeau. Mais qu'on le veuille ou non, c'est LUI qui dirigeait l'armée, c'est LUI qui a pris la décision SEUL de partir à Grandson sans aucun ordre ni demande. Je ne suis pas responsable de ses actes, contrairement à ce que vous insinuez.

Pour ce qui est de sa démission, je l'ai dit, cela date d'il y a maintenant 6 mois, je n'ai plus le souvenir exact ! Mais si il a mis une demande officielle et bien c'est qu'elle y est. Tout ce dont je me souviens c'est que je lui ai parlé après avoir su qu'il voulait démissionner d'attendre que la situation sur Pontarlier se calme un peu. Sur le moment il m'a semblé d'accord ou du moins je l'ai cru naïvement.

Pour les ordres en double, je suis désolé de vous dire qu'on a pas toujours les moyens d'attendre tout le monde. J'étais le Capitaine, celui qui avait la charge de l'Armée et j'ai demandé d'aller à Pontarlier pour protéger la ville qui était menacée. J'étais pris par le temps. J'aurais dû attendre ? J'aurais dû faire une demande en X exemplaires ? Je n'en avais pas le temps. Et je me rend compte aujourd'hui qu'il est toujours plus facile de dire après coup "il aurait fallu faire ci ou ça" mais sur le moment il faut réagir le plus rapidement possible.

Pour ce qui est de son coup de gueule, je vous le répète, je ne l'ai appris que le lendemain ! Lorsque tout était fait ! Quand on est Capitaine, on doit être en même temps au four au moulin et même au champ ! Tous les Capitaines pourront vous le dire ! Alors inévitablement on fait des oublis, on ne voit pas absolument tout. Et ce coup de gueule, je ne l'ai pas vu, je ne l'ai pas entendu et personne n'est venu me prévenir, même pas les personnes bien informées comme vous le dites si justement, qui ne se sont même pas dérangées pour m'avertir ou même me laisser un petit mot.

J'ai peut-être ma part de responsabilité en ayant pas su l'écouter mais ça s'arrête là. Je ne veux pas que tout me retombe dessus car ce n'est pas moi qui ait pris la décision d'aller à Grandson.

Il était particulièrement énervé. En fait pas tout à fait. C'était un mélange entre énervement, découragement et dégout. Il ne put s'empêcher une fois terminé son discours un peu virulent, trop même il lui semblait, de prendre une pause. Il respira à fond et laissa s'échapper un petit soupir qui le fit se courber. En quelques minutes on aurait pu croire qu'il avait 20 ans ...

Vivement que ça finisse cette histoire ... se dit t-il.

Debenja a écrit:Messire, je ne veux faire porter le chapeau à personne sur cette affaire, nous sommes malheureusement tous coupable. Mais vous avez mis vous aussi le doigt sur le problème en prouvant bien que tout le système est a revoir. Tout ceci n'est pas la faute d'un seul homme, mais la faute d'un système qui n'est plus très bon et qu'il faut revoir.

Ici je prends le temps de faire passer un message à ceux qui nous gouvernent et qui le savent que ce système est a revoir. Afin d'éviter ce soucis dans le futur, il faut revoir tout le système de l'armée.

Témoin 2
Bobyzz a écrit:Le Comte de Salins venait de recevoir une seconde missive, lui ordonnant de se présenter à la cour. Il éclata de rire à l'écoute de ce bout de parchemin puant la fiente. Ce laxisme latent lui avait donné l'envie de se déplacer afin de clarifier aux yeux de tous ce manque flagrant de considération du à l'égard d'un témoin.
Il ne savait ni qui était en procès, ni pour quel motif on lui avait demandé de venir, ni même si il était le témoin de l'accusation ou de la défense, le Greffier n'ayant jamais daigné répondre à la moindre missive. Belle preuve de rigueur !
Une préparation de procès à la va vite, ou alors encore une fois des non réponses car les idéaux politiques du Comte n'étaient pas les mêmes que ceux du gouvernement actuel, ça ne serait pas la première fois que les membres de ce parti le feraient, se dit il. Enfin ils n'étaient pas tous à mettre dans le même sac.

Comme Bobyzz était à Rochefort sur Nenon avec l'une de ses filles pour lui faire découvrir les beaux et doux paysages de chez sa tante. Il fît donc atteler son carrosse et se rendit sur place à Dole.

Il entra dans la salle, la porte grinçante raisonnant dans toute la salle. Le comte était accompagné par sa garde personnelle plus que conséquente. On ne sait jamais avec ce gouvernement, les embuscades pouvaient arriver à tout moment. Et comme le Comte avait remarqué qu'il était surveillé depuis quelques temps, il devait rester sous bonne garde.

Il n'avait que très peu de temps, ayant beaucoup d'autres affaires à régler, il serait donc très bref. Il attendit debout en fond de salle, sa fille Heloise dans les bras entrain de chigner comme toujours.

Réquisitoire
Imladris a écrit:Mesdames et messieurs les jurés, Votre Honneur, vous avez ici un homme qui a délibérément désobéi aux ordres du Comté qui était les suivants : défendre Pontarlier.

Au lieu de cela, il a préféré aller se promener devant les murs de Grandon. Faire peur aux helvètes et revenir comme si de rien n'était.

Mais pendant ce temps là, la ville était sans défense !

Il a rompu son contrat de gouverneur en allant en Confédération Helvétique, il a mis une ville en danger et a mis la diplomatie franc comtoise dans le ridicule.

Je ne vais pas faire long mais pour tous ses actes mais surtout pour cette rpture de contrat qui entraîna bien des conséquences, je vous demande à vous membres du jury et à vous votre Honneur, de le déclarer coupable de haute trahison.

Je vous demande de le condamner à une peine de prison de 5 jours, de le rayer de l'Armée Franc Comtoise, le retrait de ses honneurs militaires et une amende de 20 écus pour des frais adminsitratifs.

Merci de votre écoute.

Maître à vous

Deuxième plaidoirie de l'avocat
Le Comte Debenja se leva. Il était prêt. Il avait préparé sa plaidoirie depuis un long moment. Mais cet exercice était toujours assez difficile pour lui. Il fallait convaincre plus d’une personne cette fois, et ce ne sera pas chose facile. Il se dirigea au milieu de la pièce et s’approcha des jurés.

Mesdames et Messieurs les jurés. Votre Honneur.

Le comte commença à se balader dans la salle.

Nous sommes ici pour juger cet homme, messire Pendarric.
Mais qui est Pendarric. Cet homme, qui est ici à côté de moi, est un homme qui a toujours donné sa vie pour la Franche-Comté. Pas un instant il n’a cessé de servir sa patrie. Il a fait carrière à l’armée en tant qu’archer. Il a commencé dans le bas de l’échelle comme n’importe quelle recrue et a monté les échelons petit à petit. Il passa sergent puis ensuite aspirant pour terminer comme lieutenant. C’est un homme respecté de tous. Il est aussi passé par la politique et a assuré le poste de connétable. Et enfin, toujours dans l’envie de servir sa patrie, il a accepté le poste de gouverneur militaire et a accepté de reprendre l’armée LPQV fondée par feu Pinss. Tout au long de sa carrière il s’est distingué.

Tout en parlant, le comte se redirigea lentement vers le coin ou se trouvait le jury.

Mesdames et messieurs les jurés. Cet homme a prit part à la plus part de nos campagnes et a été décoré à plusieurs reprises. Il a débuté à la campagne de Savoie, à la guerre civile, à la campagne contre les brigands, à la croisade de Genève. Il a même été blessé au combat. Décoré par la médaille de la gratitude, la médaille de la loyauté et la médaille des gouverneurs.

Cet homme Le Comte indiqua Pendarric de la main d’un geste rapide a été blessé au combat. Cet homme a souffert pour sa patrie. Cet homme le comte regarda Pendarric, fit une pause, puis reposa sont regard sur les jurés cet homme mesdames, messieurs est une gloire de l’armée. Il suffit de se rendre au bureau des recrutements pour voir effectivement que c’est le cas.
Toutes ses décorations que je viens de vous citer sont des décorations militaires.

Le comte haussa le ton de sa voix pour ce qu’il allait dire. De quel droit est-ce que nous pourrions lui les retirer. Nous pauvres petits civils. Nous qui ne serions rien sans l’aide de l’armée. Nous qui ne serions rien sans la protection de l’armée.

Venons-en maintenant à ce fameux contrat. Mon client, messire Pendarric est accusé de ne pas avoir respecté son contrat, d’avoir rompu son contrat. Mais mesdames et messieurs, le comté est loin d’être tout blanc dans cette affaire. Le Comté n’a jamais envoyé d’ordre doublement signé comme stipulé dans le contrat, et madame la vicomtesse Lothilde nous l’a affirmé dans la lettre que j’ai moi-même lue devant vous.
Je vais revenir sur un autre point qui n’a jamais été respecté par le comté : Un dédommagement perçu par jour de mission, au même titre que tout militaire (22écus). Hors Pendarric était payé 20 écus et non 22. Deux écus, oui vous allez me dire mesdames, messieurs, qu’est-ce que 2 écus. Est-ce que la vie d’un homme vaut 2 écus. Deux écus, oui, mais ce n’est pas qu’un jour non c’est environs 365 jours que messire Pendarric était à la tête de LPQV. 365 jours. Le Comte insista bien sur le nombre de jours passés à la tête de l’armée. Ce qui nous donne un manque à gagner d’environs 730 écus.
Alors mesdames et messieurs. Comment peut-on accuser un homme de ne pas respecter son contrat alors que ce même contrat n’est pas respecté par le comté lui-même, l’institut supérieur de notre petite région qu’est la Franche-Comté.

Le Comte qui avait l’habitude de se balader dans tous le tribunal s’arrêta, regarda les jurés un à un, puis se dirigea une nouvelle fois près de ceux-ci.

Mesdames et messieurs les jurés, c’est à vous de prendre la décision maintenant. Soit vous décidez d’écouter le comté et au final, on continue à escroquer les gouverneurs militaires, on continue à tromper les gouverneurs militaires, on continue à leur mentir, continuer à être hors la loi.
Debenja insista bien sur sa dernière expression. Car oui le comté était bel et bien hors la loi, mais pour changer tout cela, le combat sera bien dur.
Ou au contraire, mesdames et messieurs les jurés, il faut envoyer un signal fort au parlement. Leur dire, NON, il faut les respecter. Il faut tout changer.
Alors oui, mon client a eut un coup de folie mais dois-je vous rappeler qu’il avait déposé sa démission. On l’a retenu à son poste contre sa volonté. Après de long jour à attendre, mon client en avait marre de ce qu’il se passait. Il avait déjà assez donné pour la Franche-Comté, il était à la limite, et le comté lui a fait dépasser cette limite.
La trahison mesdames et messieurs, elle vient des deux côtés. Alors si vous déclarez mon client coupable, nous devrons déclarer le comté coupable.

Le comte s’arrêta un long moment dans sa plaidoirie et regarda Pendarric, il avait l’air bien fatigué. Il le regarda puis reprit son plaidoyer.

Regardez Mesdames et messieurs. Regardez bien cet homme. Est-ce que vous voyez un criminel, un traitre ? Moi non. Moi je vois un homme fatigué. Je vois un homme trahi par sa patrie. Je vois un homme qui n’attend qu’une chose. Qu’on le laisse se reposer, qu’on le laisse enfin en paix !

Debenja arriva à la fin de son discours. Il allait terminer avec cette simple question et pour ses derniers mots, il fixa bien les jurés dans les yeux, un à un, il les regarda tout en disant ces dernières paroles :
C’est à vous maintenant de prendre une décision. Avez-vous l’intime conviction que messire Pendarric soit coupable ? Vous allez devoir répondre à cette question : Est-ce que oui ou non Pendarric est un traitre. Et pour cela, vous devez être sur et certain. Si vous avez le moindre doute, alors je vous demanderais de dire NON. Non Pendarric n’est pas un
traitre.

Debenja retourna s’asseoir à sa place. Puis il demanda à ce qu’on écoute une dernière fois son client.

Et maintenant, je vous demanderai d’écouter une dernière déclaration de mon client. Merci mesdames et messieurs.

Deuxième plaidoirie de l'accusé

Pendarric écouta attentivement le discours du comte qui le défendais avec ardeur puis il prit la parole quand celui-ci l'invita

Mesdames et Messieurs les jurés. Votre Honneur.

Mon avocat à bien résumer la situation,

juste une précision concernant la solde car j'ai observer des visage perplexe sur certaines personnes quand il en à parler

Pendarric remontra le contrat qu'il avais signer il y à plus d'un ans

Oui, le comté c'est engagez à payer les hommes qui donnerai leur vie à leur patrie à 22 écus, oui regardez bien cette ligne...

Citation:

- Le remboursement de toute somme déboursée. (Les sommes déboursées pour devenir Noble d'épée ne seront pas remboursées)
- Un dédommagement perçu par jour de mission, au même titre que tout militaire (22écus).


Ce point éclaircie Pendarric reposa la feuille et continua

Je suis parmi vous, accusez d'avoir rompu un contrat me liant à notre belle patrie, contrat que notre gouvernement n'a pas respecter pour sa part, mais pour autant j'ai continuer de donner tout mon temps et ma sueur à traquer nos ennemie, à défendre nos villes ...


Mon avocat à tout dit, je ne saurais quoi rajouter, à part que j'ai vouer ma vie à la Franche-comté et à son peuple ...

Pendarric se rassit et attendit la suite

Verdict
Après des heures de délibérations même des jours, Elva. revint sur la place du jugement public. Elle était pâle signe qu’elle n’avait pas eu beaucoup de sommeil. Son ventre tout rond était lourd à porter. En lisant c’est la couleur blanche qui gagna son visage. Elle prit un respire, elle avait fait deux plans un pour coupable et un pour non-coupable.
Ce jugement était quelque chose de très important et encore plus dans la situation actuel.

Accusé levez-vous! Le jury vous a jugé coupable de haute-trahison.
Cependant au vu et au su du procès, des dossiers ainsi que mes droits de juge. Je me permet de descendre le chef d’accusation à Trahison. Je vous rappelle que le jugement concerne un contrat brisé en tant que gouverneur et non les actions porté lors de se brie sur lequel il a déjà été jugé.

Elle se demandait si elle était clair là…

Je descends le chef d’accusation car je considère ici qu’il y a circonstance atténuante au dire du défendeur du Sieur Pendarric, Debenja.
Je pensée un moment aux nuits blanches que cela avait occasionné, j’en vint à une conclusion. J’acquiesce en partie à la demande du Procureur de cette cause, Imladris. Qui je le rappelle était :

Je vous demande de le condamner à une peine de prison de 5 jours, de le rayer de l'Armée Franc Comtoise, le retrait de ses honneurs militaires et une amende de 20 écus pour des frais administratifs.

Cependant je le change pour ceci :

Je condamne le Sieur Pendarric à 5 jours de prison, je demande qu’il soit rayer pour un délai de 12 mois du poste de gouverneur ne pouvant prendre, ni faire partie d’une armée in-game dans se même délai.
Le jugement retardé de plusieurs mois par la faute du Comté, je retire l’équivalent de 6 mois de jugement, le poste de Gouverneur pourra donc lui être accordez qu’après les 6 prochains mois ou les 3 mandats suivant celui-ci.
Pour des raisons de sécurité immédiate de la Franche-Comté, le jugement sera effectif à la fin de se présent mandat. Cela empêchant
de mettre le comté en danger.
L’amende sera de 30 écus pour les procédures et frais administratives.
Le brie de se jugement de la part de Pendarric conduira à l’exil immédiat de 3 mois ou la peine de mort.

Le bébé se remettait à bouger comme un fou, il n’aimait pas le stress et surement qu’il sentait la fatigue de sa mère. Je me rassis et but
un peu d’eau avant de dire :

Que ceci soit vu, su et entendue en se jour du 8 juillet 1457.
Fait par le Juge de Franche-Comté, Elva. Casaviecchi de Sparte
Blanca.Corvinus
Blanca.Corvinus

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